Les danseuses

Aurelia Vidal
D'une famille espagnole « aficionada » au flamenco, Aurelia Vidal est d'abord formée par M.JIMENEZ puis par de grands maîtres de la danse flamenca tel qu'ANGELITA GOMEZ, LA CHINA ,EL GRILO, MARIA DEL MAR MORENO ou encore JAVIER LATORRE Elle navigue entre Jerez de la Frontera, ville andalouse berceau de l'art flamenco, et Paris. Elle investit son art avec passion dans les créations les plus diverses et originales : de l'orientale aux ensembles baroques, en passant par le contemporain, le jazz la musique indienne, jusqu' au théatre de rue et du cabaret équestre. Mais avant tout, c'est sa quête d'authenticité dans l' interpretation du chant et de la guitare « flamenco puro » qui la caractérise. D'une grande générosité sur scène, elle transporte le public au sommet de son émotion. Sa danse se définit par la fluidité, la grâce de ses mouvements et par un « zapateo » nuancé. Elle se produit dans de nombreux festivals (Mont de Marsan, Aurillac...) ainsi que de sur les grandes scènes parisiennes (IMA, Café de la danse, théatre du Trianon, du Dejazet...)
Danse

Sophia Sena
Formée dès son plus jeune âge à de nombreux styles de danse, Sophia Sena se consacre très tôt au flamenco, art auquel elle se forme d’abord à Paris, puis en Andalousie. À Séville, elle intègre la prestigieuse Fundación Cristina Heeren, où elle étudie auprès de grands maîtres tels que Javier Barón, Andrés Peña, Ana Morales et la légendaire Milagros Menjíbar pour la bata de cola.
Diplômée de la Fundación, elle se produit régulièrement en France et à l’étranger en tant que danseuse soliste. On la retrouve notamment en tournée en Colombie avec El Corral Flamenco, dans El Picaporte, ou encore dans le ballet flamenco de l’opéra Carmen à l’Opéra Royal de Wallonie.
Artiste éclectique, Sophia collabore avec des musiciens de tous horizons — du classique à la fusion arabo-andalouse, en passant par le rock métal — et s’illustre également comme danseuse-comédienne au Festival d’Avignon dans Angelita.
Alliant force, grâce et musicalité, Sophia Sena incarne sur scène un flamenco à la fois intense et raffiné, où le compás devient le souffle même de l’émotion.
Danse

Loreto Azocar
Née à Santiago du Chili, Loreto Andrea Azocar Jelincic découvre très tôt sa passion pour la danse. Formée dès l’enfance à la danse classique, à la danse africaine, à la salsa et au yoga, elle développe un rapport profond au mouvement et à l’expression corporelle. Diplômée de l’Académie de Théâtre La Mancha – inspirée de la méthode Lecoq – elle conjugue dès ses débuts jeu théâtral et art du geste.
Sa rencontre avec le flamenco devient déterminante : elle intègre en 1998 la compagnie Luna Calé, qui lui permet de se produire à Santiago dans un spectacle inspiré de Lorca et Neruda. En 2000, installée en France, elle collabore avec le chorégraphe Patricio Martin, puis rejoint la Compagnie Aleph, collectif théâtral et musical franco-latino-américain, où elle enseigne également au centre artistique El Duende à Ivry-sur-Seine.
En constante recherche, Loreto perfectionne son art auprès de maîtres tels que Manuel Liñán, Rafaela Carrasco, Pastora Galván, Mercedes Ruiz, Juan Ogalla et José Maya. Artiste complète, elle évolue entre flamenco, théâtre et création contemporaine, offrant sur scène une présence à la fois puissante, expressive et profondément habitée.
Danse

Alberto Garcia
Considéré comme l’une des grandes voix du flamenco en France, Alberto Garcia débute sa carrière en 1997 aux Folies Bergère aux côtés de Jean Marais dans L’Arlésienne, avant de se produire dans les tournées internationales du Cid Flamenco de Thomas Le Douarec.Reconnu pour son timbre puissant et sa sensibilité, il collabore avec les plus grands artistes espagnols – Curro Fernández, El Extremeño, Rafael de Carmen, Ana Morales, Alfonso Losa, Jesús Guerrero, entre autres – et partage l’affiche de festivals majeurs aux côtés de Manuel Agujetas, El Cigala ou Mercedes Ruiz.
Artiste ouvert sur le monde, Alberto explore les fusions musicales : en Inde avec Mariano Cruceta (Inde Fusion), dans Entre ciel et terre de Rukmini Chatterjee, ou encore dans Gipsy Connection avec des musiciens indiens. Son chant traverse aussi le jazz aux côtés de Pierre Bertrand (Caja Negra) et les grandes scènes internationales avec le Grand Orchestre Andalou d’Israël, avec lequel il collabore régulièrement depuis 2006.
Au théâtre, il participe à plusieurs créations de Vicente Pradal (El Diván del Tamarit, Yerma, Viento del Pueblo), et se distingue dans Questecequetudeviens d’Aurélien Bory. Il collabore également avec le pianiste Alexandre Tharaud autour de l’œuvre de Domenico Scarlatti, présentée sur les plus prestigieuses scènes européennes.
Chant

Cécile Evrot
Artiste aux multiples visages, Cécile Evrot commence le piano classique à cinq ans puis découvre
le théâtre et le chant à l’adolescence. Elle obtient son DEM de piano classique au
Conservatoire de Région de Grenoble et intègre ensuite l’Académie Internationale des
Arts du Spectacle.
Sa passion pour le chant flamenco l’amène à quitter la France pour
l’Andalousie, où elle fait la rencontre du mythique chanteur Juan Peña El Lebrijano
qui devient son maestro et l’initie à la plus pure tradition flamenca.
Elle est aujourd’hui chanteuse de flamenco professionnelle, se produit et enseigne régulièrement en France et à
l’étranger. Elle écrit par ailleurs ses propres chansons dans un univers piano/voix singulier teinté d’influences
flamencas et compose pour des ensembles vocaux et des musiques de scène.
Chant

Cristo Cortés
Né à Marseille dans une famille originaire d’Almería, Cristo Cortés grandit au rythme du cante et des juergas familiales. Très jeune, il révèle une voix singulière, d’une intensité rare, qui le mène rapidement sur les plus grandes scènes. En 1996, il se produit aux côtés de Carmen Linares, Antonio el Pipa, Juan Carlos Romero et José María Bandera, puis interprète La vida breve de Manuel de Falla à la Salle Pleyel avec l’Orchestre National d’Île-de-France.
Sa carrière internationale l’amène à chanter dans les tablaos emblématiques de Madrid et Séville, aux Biennales de Lyon et de Séville, ainsi qu’en Japon, Amérique et Europe. Il partage l’affiche avec des figures majeures du flamenco telles que Tomatito, Manolo Franco, Marina Heredia ou La Paquera de Jerez, et participe à la création du Romancero Gitano de Vicente Pradal, unanimement salué par la critique.
Reconnu comme le plus grand chanteur français de flamenco, Cristo Cortés séduit par son timbre profond, sa connaissance du chant traditionnel et une présence scénique puissante qui incarnent toute la force et la noblesse du cante andalou.
Chant

Melchior Campos
Originaire d’une famille andalouse, Melchior Campos débute à 17 ans avec le groupe Canastero, se produisant au Festival de la Musique Tzigane de Lucerne présidé par Yehudi Menuhin, aux côtés de Moraito Chico, Niño Josele et Tomasa La Macanita. En 1999, il enregistre Alma de José el Francés avec Vicente Amigo et Niña Pastori.
Il collabore ensuite avec des artistes tels qu’Ishtar (Alabina), Chico Castillo, Omar Bashir, Juan Carmona ou Pierre Bertrand, et partage la scène avec Cristo Cortés, Manuel Gutierrez, Andrés Peña et Rafael de Carmen. Sa rencontre avec Karen Ruimy l’amène à chanter dans les spectacles Flamen’ka et Flamen’ka Nuva au Casino de Paris et aux Folies Bergère, ainsi qu’à enregistrer deux albums.
Installé à Séville, il se produit régulièrement dans les tablaos et accompagne des danseuses telles que Nazareth Reyes, Manuela Barrios et Gloria La Kuka. Artiste complet et passionné, Melchior Campos allie tradition et modernité, incarnant un flamenco à la fois authentique et en perpétuelle évolution.
Chant

Manuel Delgado
Né à Barcelone, Manuel Delgado découvre la guitare dès l’enfance et se forme de manière autodidacte au sein de sa famille avant de se produire très jeune sur les scènes locales. Le flamenco devient rapidement le centre de son univers musical. Après plusieurs années entre Grenade, Séville et Barcelone, il décide de perfectionner sa technique en France, à l’École Normale de Musique de Paris, puis au CIM, sous la direction de Gérard Marais.
Installé à Paris, il multiplie les collaborations avec des artistes du flamenco et du jazz, parmi lesquels Tomatito, La China, Manuel Gutierrez, Antonio Reyes ou encore Alberto Garcia. En 1995, il fonde Aqua Flamenco, premier groupe où il affirme une écriture personnelle mêlant tradition flamenca et influences contemporaines. Suivront Sin Distancia Trio et Bellamar, projet emblématique rassemblant Stephen Bedrossian, Carmela Delgado, Sophie Bernado, Zied Zouari et Cédric Diot.
Compositeur et arrangeur reconnu, il signe également des musiques pour le théâtre et le cinéma (La Belle Histoire de Claude Lelouch), ainsi que plusieurs albums de fusion avec Ralf Siedhoff. Son œuvre reflète une démarche ouverte et sensible, où le flamenco dialogue avec le jazz, les musiques du monde et la composition contemporaine.
Guitare

Dimitri Puyalte
Dimitri Puyalte est un guitariste flamenco français reconnu pour sa maîtrise du "toque jerezano". Né à Paris, il est le fils du guitariste classique et flamenco Claude Puyalte. Il commence la guitare à l'âge de 9 ans et se produit dès 12 ans sur scène. À 17 ans, il décide de se consacrer pleinement au flamenco et part étudier à Jerez de la Frontera, en Andalousie, sous la direction d'Andrés Serra "Serrita".
Fort de son expérience, Dimitri accompagne les cours "Jerez Puro / Paris" de la bailaora María del Mar Moreno, aux côtés d'Antonio Malena et Isidoro Fernández Román. Il se produit également en soliste, interprétant les grands maîtres comme Sabicas et Paco de Lucía. Parallèlement, il enseigne la guitare flamenca à Paris, notamment au sein de l'association Flamenco en France.
Son jeu est caractérisé par une grande sensibilité et une écoute attentive du chant et de la danse, éléments essentiels du flamenco traditionnel. Dimitri Puyalte continue de transmettre sa passion et son savoir-faire aux nouvelles générations de guitaristes flamenco.
Guitare

Cristobal Corbel
Guitariste, compositeur et interprète, Cristóbal Corbel accompagne aussi bien la danse que le chant flamenco. Dès sa majorité, il quitte la France pour s’installer à Séville, où il se forme pendant six ans auprès de maîtres tels que Manolo Franco, Miguel Ángel Cortés et Niño de Pura, perfectionnant à la fois l’accompagnement et la technique, tout en intégrant des influences jazz et classiques.
Au cours de sa formation, il accompagne des figures du chant flamenco comme Esperanza Fernández ou Calixto Sánchez, et des danseurs tels que Manolo Soler et Carmen Ledesma. Il se produit ensuite sur scène à l’international — Allemagne, Suisse, Mexique, Japon et France — avec des artistes comme Rosario Montoya Manzano « La Farruca », Pedro el Granaíno, Felipe Mato et Jesus Corbacho, tout en participant à des projets mêlant musiques indiennes, tziganes ou orientales, ainsi que des musiques de films (Minuscule 2, Un petit boulot de Pascal Chaumeil).
Récipiendaire du premier prix du concours de guitare flamenca d’Albi, il collabore à la réalisation du disque Flamenco de Paco el Lobo avec le danseur Jose Maya. Aujourd’hui, il se consacre à ses compositions, à la préparation de son prochain album et à des concerts en solo ou avec diverses formations, affirmant un style précis, sensible et polyvalent.
Guitare

Stephen Bedrossian
Après des études classiques au conservatoire, Stephen Bedrossian obtient la médaille d’or de jazz à l’ENM de Montreuil en 1999. Spécialisé dans le flamenco, il fait de la contrebasse un véritable instrument flamenco, tout en s’inspirant des maîtres tels que Mingus, Scott LaFaro et Miroslav Vitous.
Il collabore avec des artistes de renom comme Sophia Charai (Universal Music), Bevinda, Sara Alexander, Ameth Male, Manuel Delgado, et participe à des projets majeurs tels que Gypsy Connection ou Calle Cerezo. Compositeur polyvalent, il signe des musiques de films (Michel Portal, La Petite Chartreuse ; Xavier Bussy, Roméo et Juliette) et des créations contemporaines (Digital à l’IRCAM), tout en dirigeant Azad Quintet, finaliste du Concours de Jazz de la Défense 2003.
Sa carrière scénique l’emmène sur les plus grandes scènes nationales et internationales : Olympia, Festival de Flamenco de Mont-de-Marsan, Paléo Festival (Suisse), Jazzablanca (Maroc), ainsi qu’à Skopje, Hanoï et Jakarta.
Photographe lauréat du Concours International de Photographie Flamenca d’Arles, il capture l’énergie et l’émotion des artistes, affirmant sa vision artistique complète, entre musique et image.
Aujourd’hui, Stephen Bedrossian continue de repousser les frontières du flamenco et du jazz, explorant de nouvelles collaborations et projets artistiques multidisciplinaires.
Contrebasse

Cédric Diot
Cédric Diot commence la musique à 10 ans, explorant guitare, basse et batterie, tout en étudiant la musicologie à l’université Paris 8. À partir de 1998, il se consacre à la guitare flamenca et crée parallèlement le groupe irlandais Shebeen, avec lequel il se produit au Festival interceltique de Lorient, jouant banjo, accordéon, harmonica et tin whistle.
Il accompagne régulièrement des cours et danseurs de flamenco de renom, parmi lesquels María del Mar Moreno, Fran Espinosa, Andrés Peña, Israel Galván, Joaquín Grilo, Farruquito, José Maya, Pilar Ogalla, Juana Amaya, Leonor Leal. Il fait partie des compagnies de Fran Espinosa et Karine Gonzalez, et contribue à de nombreux spectacles en France et à l’étranger, jouant percussions, guitare et bouzouki.
En parallèle, il collabore avec des artistes variés tels que Catherine Lara, Tina Arena, Shakira, Eddy Mitchell, Florent Pagny, Wallen, Raphaël Fays, ainsi que sur des comédies musicales comme Cléopâtre. Il intervient également en studio et à la télévision aux côtés d’artistes tels que Nolwenn Leroy, Isabelle Boulay et John Mamann.
Enseignant reconnu, il a dirigé des cours à l’Université Panthéon-Sorbonne et poursuit une carrière polyvalente mêlant flamenco, musiques actuelles et performances scéniques internationales.